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qu'il fut interesse。 Le moment etait; d'ailleurs; curieux en
France。 Je me rappelle que; lorsque je le presentai au Ministre du
Commerce; il fit cette spirituelle repartie: 'C'est la seconde
fois que je viens en France sous la Republique。 La premiere fois;
c'etait en 1848; elle s'etait coiffee de travers: je suis bien
heureux de saluer aujourd'hui votre excellence; quand elle a mis
son chapeau droit。' Une fois je le menai voir couronner la Rosiere
de Nanterre。 Il y suivit les ceremonies civiles et religieuses; il
y assista au banquet donne par le Maire; il y vit notre de Lesseps;
auquel il porta un toast。 Le soir; nous revinmes tard a Paris; il
faisait chaud; nous etions un peu fatigues; nous entr?mes dans un
des rares cafes encore ouverts。 Il devint silencieux。 … 'N'etes…
vous pas content de votre journee?' lui dis…je。 … 'O; si! mais je
reflechis; et je me dis que vous etes un peuple gai … tous ces
braves gens etaient gais aujourd'hui。 C'est une vertu; la gaiete;
et vous l'avez en France; cette vertu!' Il me disait cela
melancoliquement; et c'etait la premiere fois que je lui entendais
faire une louange adressee a la France。 。 。 。 Mais il ne faut pas
que vous voyiez la une plainte de ma part。 Je serais un ingrat si
je me plaignais; car il me disait souvent: 'Quel bon Francais vous
faites!' Et il m'aimait a cause de cela; quoiqu'il sembl?t
n'ainier pas la France。 C'etait la un trait de son originalite。
Il est vrai qu'il s'en tirait en disant que je ne ressemblai pas a
mes compatriotes; ce a quoi il ne connaissait rien! … Tout cela
etait fort curieux; car; moi…meme; je l'aimais quoiqu'il en e–t a
mon pays!
En 1879 il amena son fils Austin a Paris。 J'attirai celui…ci。 Il
dejeunait avec moi deux fois par semaine。 Je lui montrai ce
qu'etait l'intimite francaise en le tutoyant paternellement。 Cela
reserra beaucoup nos liens d'intimite avec Jenkin。 。 。 。 Je fis
inviter mon ami au congres de l'ASSOCIATION FRANCAISE POUR
L'AVANCEMENT DES SCIENCES; qui se tenait a Rheims en 1880。 Il y
vint。 J'eus le plaisir de lui donner la parole dans la section du
genie civil et militaire; que je presidais。 II y fit une tres
interessante communication; qui me montrait une fois de plus
l'originalite de ses vaes et la s–rete de sa science。 C'est a
l'issue de ce congres que je passai lui faire visite a Rochefort;
ou je le trouvai installe en famille et ou je presentai pour la
premiere fois mes hommages a son eminente compagne。 Je le vis la
sous un jour nouveau et touchant pour moi。 Madame Jenkin; qu'il
entourait si galamment; et ses deux jeunes fils donnaient encore
plus de relief a sa personne。 J'emportai des quelques heures que
je passai a cote de lui dans ce charmant paysage un souvenir emu。
J'etais alle en Angleterre en 1882 sans pouvoir gagner Edimbourg。
J'y retournai en 1883 avec la commission d'assainissement de la
ville de Paris; dont je faisais partie。 Jenkin me rejoignit。 Je
le fis entendre par mes collegues; car il etait fondateur d'une
societe de salubrite。 Il eut un grand succes parmi nous。 Mais ce
voyaye me restera toujours en memoire parce que c'est la que se
fixa defenitivement notre forte amitie。 Il m'invita un jour a
diner a son club et au moment de me faire asseoir a cote de lui; il
me retint et me dit: 'Je voudrais vous demander de m'accorder
quelque chose。 C'est mon sentiment que nos relations ne peuvent
pas se bien continuer si vous ne me donnez pas la permission de
vous tutoyer。 Voulez…vous que nous nous tutoyions?' Je lui pris
les mains et je lui dis qu'une pareille proposition venant d'un
Anglais; et d'un Anglais de sa haute distinction; c'etait une
victoire; dont je serais fier toute ma vie。 Et nous commencions a
user de cette nouvelle forme dans nos rapports。 Vous savez avec
quelle finesse il parlait le francais: comme il en connaissait
tous les tours; comme il jouait avec ses difficultes; et meme avec
ses petites gamineries。 Je crois qu'il a ete heureux de pratiquer
avec moi ce tutoiement; qui ne s'adapte pas a l'anglais; et qui est
si francais。 Je ne puis vous peindre l'etendue et la variete de
nos conversations de la soiree。 Mais ce que je puis vous dire;
c'est que; sous la caresse du TU; nos idees se sont elevees。 Nous
avions toujours beaucoup ri ensemble; mais nous n'avions jamais
laisse des banalites s'introduire dans nos echanges de pensees。 Ce
soir…la; notre horizon intellectual s'est elargie; et nous y avons
pousse des reconnaissances profondes et lointaines。 Apres avoir
vivement cause a table; nous avons longuement cause au salon; et
nous nous separions le soir a Trafalgar Square; apres avoir longe
les trotters; stationne aux coins des rues et deux fois rebrousse
chemie en nous reconduisant l'un l'autre。 Il etait pres d'une
heure du matin! Mais quelle belle passe d'argumentation; quels
beaux echanges de sentiments; quelles fortes confidences
patriotiques nous avions fournies! J'ai compris ce soir la que
Jenkin ne detestait pas la France; et je lui serrai fort les mains
en l'embrassant。 Nous nous quittions aussi amis qu'on puisse
l'etre; et notre affection s'etait par lui etendue et comprise dans
un TU francais。
CHAPTER VII。 1875…1885。
Mr Jenkin's Illness … Captain Jenkin … The Golden Wedding … Death
of Uncle John … Death of Mr。 and Mrs。 Austin … Illness and Death of
the Captain … Death of Mrs。 Jenkin … Effect on Fleeming …
Telpherage … The End。
AND now I must resume my narrative for that melancholy business
that concludes all human histories。 In January of the year 1875;
while Fleeming's sky was still unclouded; he was reading Smiles。
'I read my engineers' lives steadily;' he writes; 'but find
biographies depressing。 I suspect one reason to be that
misfortunes and trials can be graphically described; but happiness
and the causes of happiness either cannot be or are not。 A grand
new branch of literature opens to my view: a drama in which people
begin in a poor way and end; after getting gradually happier; in an
ecstasy of enjoyment。 The common novel is not the thing at all。
It gives struggle followed by relief。 I want each act to close on
a new and triumphant happiness; which has been steadily growing all
the while。 This is the real antithesis of tragedy; where things
get blacker and blacker and end in hopeless woe。 Smiles has not
grasped my grand idea; and only shows a bitter struggle followed by
a little respite before death。 Some feeble critic might say my new
idea was not true to nature。 I'm sick of this old…fashioned notion
of art。 Hold a mirror up; indeed! Let's paint a picture of how
things ought to be and hold that up to nature; and perhaps the poor
old woman may repent and mend her ways。' The 'grand idea' might be
possible in art; not even the ingenuity of nature could so round in
the actual life