友情提示:如果本网页打开太慢或显示不完整,请尝试鼠标右键“刷新”本网页!阅读过程发现任何错误请告诉我们,谢谢!! 报告错误
飞读中文网 返回本书目录 我的书架 我的书签 TXT全本下载 进入书吧 加入书签

memoir of fleeming jenkin-第43章

按键盘上方向键 ← 或 → 可快速上下翻页,按键盘上的 Enter 键可回到本书目录页,按键盘上方向键 ↑ 可回到本页顶部!
————未阅读完?加入书签已便下次继续阅读!




qu'il fut interesse。  Le moment etait; d'ailleurs; curieux en 

France。  Je me rappelle que; lorsque je le presentai au Ministre du 

Commerce; il fit cette spirituelle repartie:  'C'est la seconde 

fois que je viens en France sous la Republique。  La premiere fois; 

c'etait en 1848; elle s'etait coiffee de travers:  je suis bien 

heureux de saluer aujourd'hui votre excellence; quand elle a mis 

son chapeau droit。'  Une fois je le menai voir couronner la Rosiere 

de Nanterre。  Il y suivit les ceremonies civiles et religieuses; il 

y assista au banquet donne par le Maire; il y vit notre de Lesseps; 

auquel il porta un toast。  Le soir; nous revinmes tard a Paris; il 

faisait chaud; nous etions un peu fatigues; nous entr?mes dans un 

des rares cafes encore ouverts。  Il devint silencieux。 … 'N'etes…

vous pas content de votre journee?' lui dis…je。 … 'O; si! mais je 

reflechis; et je me dis que vous etes un peuple gai … tous ces 

braves gens etaient gais aujourd'hui。  C'est une vertu; la gaiete; 

et vous l'avez en France; cette vertu!'  Il me disait cela 

melancoliquement; et c'etait la premiere fois que je lui entendais 

faire une louange adressee a la France。 。 。 。 Mais il ne faut pas 

que vous voyiez la une plainte de ma part。  Je serais un ingrat si 

je me plaignais; car il me disait souvent:  'Quel bon Francais vous 

faites!'  Et il m'aimait a cause de cela; quoiqu'il sembl?t 

n'ainier pas la France。  C'etait la un trait de son originalite。  

Il est vrai qu'il s'en tirait en disant que je ne ressemblai pas a 

mes compatriotes; ce a quoi il ne connaissait rien! … Tout cela 

etait fort curieux; car; moi…meme; je l'aimais quoiqu'il en e–t a 

mon pays!



En 1879 il amena son fils Austin a Paris。  J'attirai celui…ci。  Il 

dejeunait avec moi deux fois par semaine。  Je lui montrai ce 

qu'etait l'intimite francaise en le tutoyant paternellement。  Cela 

reserra beaucoup nos liens d'intimite avec Jenkin。 。 。 。 Je fis 

inviter mon ami au congres de l'ASSOCIATION FRANCAISE POUR 

L'AVANCEMENT DES SCIENCES; qui se tenait a Rheims en 1880。  Il y 

vint。  J'eus le plaisir de lui donner la parole dans la section du 

genie civil et militaire; que je presidais。  II y fit une tres 

interessante communication; qui me montrait une fois de plus 

l'originalite de ses vaes et la s–rete de sa science。  C'est a 

l'issue de ce congres que je passai lui faire visite a Rochefort; 

ou je le trouvai installe en famille et ou je presentai pour la 

premiere fois mes hommages a son eminente compagne。  Je le vis la 

sous un jour nouveau et touchant pour moi。  Madame Jenkin; qu'il 

entourait si galamment; et ses deux jeunes fils donnaient encore 

plus de relief a sa personne。  J'emportai des quelques heures que 

je passai a cote de lui dans ce charmant paysage un souvenir emu。



J'etais alle en Angleterre en 1882 sans pouvoir gagner Edimbourg。  

J'y retournai en 1883 avec la commission d'assainissement de la 

ville de Paris; dont je faisais partie。  Jenkin me rejoignit。  Je 

le fis entendre par mes collegues; car il etait fondateur d'une 

societe de salubrite。  Il eut un grand succes parmi nous。  Mais ce 

voyaye me restera toujours en memoire parce que c'est la que se 

fixa defenitivement notre forte amitie。  Il m'invita un jour a 

diner a son club et au moment de me faire asseoir a cote de lui; il 

me retint et me dit:  'Je voudrais vous demander de m'accorder 

quelque chose。  C'est mon sentiment que nos relations ne peuvent 

pas se bien continuer si vous ne me donnez pas la permission de 

vous tutoyer。  Voulez…vous que nous nous tutoyions?'  Je lui pris 

les mains et je lui dis qu'une pareille proposition venant d'un 

Anglais; et d'un Anglais de sa haute distinction; c'etait une 

victoire; dont je serais fier toute ma vie。  Et nous commencions a 

user de cette nouvelle forme dans nos rapports。  Vous savez avec 

quelle finesse il parlait le francais:  comme il en connaissait 

tous les tours; comme il jouait avec ses difficultes; et meme avec 

ses petites gamineries。  Je crois qu'il a ete heureux de pratiquer 

avec moi ce tutoiement; qui ne s'adapte pas a l'anglais; et qui est 

si francais。  Je ne puis vous peindre l'etendue et la variete de 

nos conversations de la soiree。  Mais ce que je puis vous dire; 

c'est que; sous la caresse du TU; nos idees se sont elevees。  Nous 

avions toujours beaucoup ri ensemble; mais nous n'avions jamais 

laisse des banalites s'introduire dans nos echanges de pensees。  Ce 

soir…la; notre horizon intellectual s'est elargie; et nous y avons 

pousse des reconnaissances profondes et lointaines。  Apres avoir 

vivement cause a table; nous avons longuement cause au salon; et 

nous nous separions le soir a Trafalgar Square; apres avoir longe 

les trotters; stationne aux coins des rues et deux fois rebrousse 

chemie en nous reconduisant l'un l'autre。  Il etait pres d'une 

heure du matin!  Mais quelle belle passe d'argumentation; quels 

beaux echanges de sentiments; quelles fortes confidences 

patriotiques nous avions fournies!  J'ai compris ce soir la que 

Jenkin ne detestait pas la France; et je lui serrai fort les mains 

en l'embrassant。  Nous nous quittions aussi amis qu'on puisse 

l'etre; et notre affection s'etait par lui etendue et comprise dans 

un TU francais。







CHAPTER VII。 1875…1885。







Mr Jenkin's Illness … Captain Jenkin … The Golden Wedding … Death 

of Uncle John … Death of Mr。 and Mrs。 Austin … Illness and Death of 

the Captain … Death of Mrs。 Jenkin … Effect on Fleeming … 

Telpherage … The End。



AND now I must resume my narrative for that melancholy business 

that concludes all human histories。  In January of the year 1875; 

while Fleeming's sky was still unclouded; he was reading Smiles。  

'I read my engineers' lives steadily;' he writes; 'but find 

biographies depressing。  I suspect one reason to be that 

misfortunes and trials can be graphically described; but happiness 

and the causes of happiness either cannot be or are not。  A grand 

new branch of literature opens to my view:  a drama in which people 

begin in a poor way and end; after getting gradually happier; in an 

ecstasy of enjoyment。  The common novel is not the thing at all。  

It gives struggle followed by relief。  I want each act to close on 

a new and triumphant happiness; which has been steadily growing all 

the while。  This is the real antithesis of tragedy; where things 

get blacker and blacker and end in hopeless woe。  Smiles has not 

grasped my grand idea; and only shows a bitter struggle followed by 

a little respite before death。  Some feeble critic might say my new 

idea was not true to nature。  I'm sick of this old…fashioned notion 

of art。  Hold a mirror up; indeed!  Let's paint a picture of how 

things ought to be and hold that up to nature; and perhaps the poor 

old woman may repent and mend her ways。'  The 'grand idea' might be 

possible in art; not even the ingenuity of nature could so round in 

the actual life
返回目录 上一页 下一页 回到顶部 0 0
未阅读完?加入书签已便下次继续阅读!
温馨提示: 温看小说的同时发表评论,说出自己的看法和其它小伙伴们分享也不错哦!发表书评还可以获得积分和经验奖励,认真写原创书评 被采纳为精评可以获得大量金币、积分和经验奖励哦!